Dossier Weinwirtschaft, note : 92/100
Place de n*1
Les terroirs des rosés de Provence. Les rosés de Provence ont fait des progrès
sensationnels. Au cours des vingt dernières années, les viticulteurs et les
vinificateurs ont surmonté de grands obstacles techniques, notamment grâce au
Centre du Rosé de Vidauban. Grâce à l'amélioration constante de la qualité et
au succès grandissant, le rosé s'affirme désormais comme une catégorie de vin à
part entière, représentant 91 % de la production en Provence. Les rosés de
Provence sont considérés au niveau international comme leur nec plus ultra. De
nombreuses régions viticoles les copient. Pour s'assurer que leur rosé occupe à
juste titre la première place, les viticulteurs de Provence se sont soumis à un
test organisé par le Centre du Rosé afin de démontrer sa typicité. 7 rosés des
Côtes de Provence étaient en compétition avec 34 rosés de 5 autres AOP
françaises. Ils ont d'abord été dégustés dans des verres noirs par 41 experts
provençaux, puis dans des verres transparents. Résultat : 5 rosés des Côtes de
Provence ont été identifiés comme les meilleurs exemples, les 2 autres ont été
classés parmi les 12 meilleurs. Même si ce test conforte les producteurs
provençaux dans leur approche, l'évolution se poursuit. Comme pour les vins blancs ou rouges, le profil des
rosés n'est pas seulement influencé par les techniques de cave et de culture,
mais aussi par des facteurs tels que les sols, la topographie et le climat. Le
terroir. Dès les années 1990, des viticulteurs au pied de la Montagne Sainte
Victoire et des collègues près de Fréjus ont commencé à défendre la spécificité
de leurs terroirs. En 2005, ils ont été reconnus comme Dénominations
Géographiques Complémentaires dans le cadre de l'AOC Côtes de Provence. La
Londe en 2008, Pierrefeu en 2012 et Notre-Dame des Anges en 2019 ont suivi. Les
Coteaux d'Aix-en-Provence et les Coteaux Varois en Provence n'ont pas encore
connu d'initiatives comparables.
On vous laisse lire la suite de l'article !
